lundi 12 janvier 2015

dimanche 4 janvier 2015

Le retour de l'ardoise... numérique !

Je suis sûre que vous avez tous en tête des souvenirs de primaire : le maître ou la maîtresse qui posait une question ou soumettait une opération, et il fallait le plus vite possible inscrire sa réponse sur l'ardoise et la lever bien haut.

Maintenant que le numérique est entré dans les classes (et que j'ai une borne WiFi...), j'utilise Plickers pour faire la même chose.

C'est très simple : avec votre smartphone (que celui ci soit sous iOs ou Android - bien utile si vous n'avez pas de WiFi) ou votre tablette, vous allez créer un compte sur le site et ajouter vos classes. Plickers va attribuer un numéro de carte à chacun des élèves, cartes imprimables en format PDF sur le site. Initialement, j'avais choisi de plastifier les cartes que je distribuais à chaque cours, mais les élèves m'ont suggéré de leur en faire une qu'ils garderaient dans leur classeur et sortiraient si besoin. J'ai donc conservé mon jeu plastifié pour les étourdis qui n'auraient pas leur carte...



Ces cartes sont au format A4 et permettent aux élèves de voter et de répondre aux questions posées. Sur chaque carte, figure un code visuel unique qui va être détecté par l’appli et l’appareil photo de l’enseignant. L’enseignant pose une question préparée à l’avance et les élèves répondent en levant leur carte personnelle devant eux. Une photo pour collecter les réponses et le tour est joué. J'ai cette année quatre classes, de 23, 29, 30 et 31 élèves, et je peux vous assurer que le scan se fait très rapidement. La question étant projetée au tableau, j'affiche également le nom des votants, ce qui permet ensuite à ceux qui ont été enregistrés de baisser le bras. Ensuite, nous affichons le résultat : 



Puis la bonne réponse :



Outre l'aspect ludique de la chose, qu'est-ce que cela permet ?

Tout d'abord de savoir qui a compris (car les résultats s'affichent en direct sur votre appareil et ces résultats sont enregistrés, donc vous en gardez une trace) ; ensuite de revenir sur les difficultés qui ont surgi (pourquoi cette mauvaise réponse pour 7 élèves, par exemple) ; enfin de motiver les élèves à revenir sur ce qui a été vu durant le cours précédent puisqu'on "ouvre" le cours suivant dessus.

Loin de moi l'idée de suppléer à de traditionnels contrôles, mais il n'empêche que cette manière "éclair" de tester des connaissances l'air de rien, ça me plaît bien ! Et eux aussi...