Je suis enseignante. Mais je suis également femme, mère et citoyenne. Et à ce titre, il m’était aussi difficile qu’à d’autres d’évoquer d’évoquer les événements du 13 Novembre 2015 en conservant une réserve toute « fonctionnaire », « éthique et responsable ». Il y a des textes, des documents, nombre de choses mises en partage, et puis il y a nous et notre conscience, notre ressenti.
J’ai la chance d’enseigner dans un collège où la plupart de mes collègues ont participé, à leur manière, à la discussion, commentant qui en Anglais la déclaration de B. Obama ou qui en Histoire-Géographie la situation géopolitique.
J’ai essayé quant à moi d’agir en professeur de Lettres et d’utiliser mes outils de tous les jours, à savoir la langue, la littérature et l’art en général, pour faire réfléchir mes élève sur ce que nous représentons. Ou plus exactement sur ce que ce mot « France » représente pour eux.
Nous avons donc commencé par cet exercice simple : choisissez cinq mots qui, pour vous, symbolisent la France. Chacun a énoncé ses mots à lui et nous les avons assemblés en nuage de mots (merciWordSalad) que nous avons commenté. Là, ont commencé à naître les remarques : « Oh, j’ai oublié celui-là ! Et celui-là ! »
J’en profite pour dire que nous avons « fait du français » puisque quand un élève annonçait par exemple « touché », il s’entendait répondre « ée » ou « er ». « C’est quoi la différence ? - Ben, c’est la France qui touche ou est touchée ? ». Ajoutons la jubilation du transgressif : « liberté égalité fraternité en trois mots ou un seul ? - On peut un seul ? - Oui, créons un hashtag « LibertéEgalitéFraternité » ! »
Si maintenant on fait des hashtags en français !
Puis j’ai ensuite distribué deux textes, le poème de P. Eluard, « Courage », et la chanson de M. Lavoine, « C’est ça la France ». Deux textes différents, mais à mon sens complémentaires, l’un parlant de résistance et l’autre de diversité, les deux encourageant à vivre pleinement.
Puis nous avons recommencé notre collecte de mots, chacun ajoutant ce qui lui était venu après réflexion. Deux nuages pour deux classes différentes.
Et enfin, nous avons réuni les mots des cinquante-neuf élèves pour n’en faire qu’un.
« C’est trop beau ! Mais c’est dommage qu’on ne puisse pas le faire bleu blanc rouge… »
WordSalad n’a pas prévu…
Parce que le français, ce n'est pas que de la grammaire et de l'orthographe. Quoique...
mardi 17 novembre 2015
dimanche 15 novembre 2015
Marc Lavoine - C'Est Ca La France
Ça
boit le petit noir ou le petit vin blanc
Ça cherche la bagarre et du boulot souvent
Ça lève le poing, ça bouge, ça manifestationne
Ça cherche la bagarre et du boulot souvent
Ça lève le poing, ça bouge, ça manifestationne
Ça
sort tous les samedis dépenser son pognon
C'est ça la France
Du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
C'est ça la France
Du laguiole à l'opinel, partager les saucissons
C'est ça la France
On est tous des frères selon les déclarations
Enfin, je pense, faut jamais les oublier
Les trois qui terminent en Té
Ça fait de l'huile d'olive et du couscous poulet
Ça trinque à la pétanque, au comptoir, chez marseille
Ça Brassens à tout va, c'est beau les seins d'une fille
Ça camembert, le chinois, ça frise à la bastille
C'est ça la France
Du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
C'est ça la France
Du laguiole à l'opinel, partager les saucissons
C'est ça la France
On est tous des frères selon les déclarations
Enfin, je pense, faut jamais les oublier
Les trois qui terminent en Té
Ça avale son vichy et ça Dreyfus la joie
Jean Moulin Rouge aussi, Pierre Bérégovoy
Sa liberté de la presse, c'est pas qu'une impression
Le plus souvent ça O.S. chez renault, chez citron
C'est ça la France
Du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
C'est ça la France
Du laguiole à l'opinel, partager les saucissons
C'est ça la France
On est tous des frères selon les déclarations
Enfin, je pense, faut jamais les oublier
Les trois qui terminent en Té
Ça flique quand même pas mal, ça repasse à tabac
Ça chauffe un peu dans les bals, je rentre à la casbah
Ça bouche sur les périphs, ça rôde encore la nuit
Ça fait des hiéroglyphes et ça fait des petits
C'est ça la France
Du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
C'est ça la France
Du laguiole à l'opinel, partager les saucissons
C'est ça la France
On est tous des frères selon les déclarations
Enfin, je pense, faut jamais les oublier
Les trois qui terminent en Té
C'est ça la France
Du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
C'est ça la France
Du laguiole à l'opinel, partager les saucissons
C'est ça la France
On est tous des frères selon les déclarations
Enfin, je pense, faut jamais les oublier
Les trois qui terminent en Té
Ça fait de l'huile d'olive et du couscous poulet
Ça trinque à la pétanque, au comptoir, chez marseille
Ça Brassens à tout va, c'est beau les seins d'une fille
Ça camembert, le chinois, ça frise à la bastille
C'est ça la France
Du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
C'est ça la France
Du laguiole à l'opinel, partager les saucissons
C'est ça la France
On est tous des frères selon les déclarations
Enfin, je pense, faut jamais les oublier
Les trois qui terminent en Té
Ça avale son vichy et ça Dreyfus la joie
Jean Moulin Rouge aussi, Pierre Bérégovoy
Sa liberté de la presse, c'est pas qu'une impression
Le plus souvent ça O.S. chez renault, chez citron
C'est ça la France
Du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
C'est ça la France
Du laguiole à l'opinel, partager les saucissons
C'est ça la France
On est tous des frères selon les déclarations
Enfin, je pense, faut jamais les oublier
Les trois qui terminent en Té
Ça flique quand même pas mal, ça repasse à tabac
Ça chauffe un peu dans les bals, je rentre à la casbah
Ça bouche sur les périphs, ça rôde encore la nuit
Ça fait des hiéroglyphes et ça fait des petits
C'est ça la France
Du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
C'est ça la France
Du laguiole à l'opinel, partager les saucissons
C'est ça la France
On est tous des frères selon les déclarations
Enfin, je pense, faut jamais les oublier
Les trois qui terminent en Té
Marc Lavoine, 1996
samedi 14 novembre 2015
Courage (Paul Eluard)
Paris ne mange plus de marrons dans la rue
Paris a mis de vieux vêtements de vieille
Paris dort tout debout sans air dans le métro
Plus de malheur encore est imposé aux pauvres
Et la sagesse et la folie
De Paris malheureux
C’est l’air pur c’est le feu
C’est la beauté c’est la bonté
De ses travailleurs affamés
Ne crie pas au secours Paris
Tu es vivant d’une vie sans égale
Et derrière la nudité
De ta pâleur de ta maigreur
Tout ce qui est humain se révèle en tes yeux
Paris ma belle ville
Fine comme une aiguille forte comme une épée
Ingénue et savante
Tu ne supportes pas l’injustice
Pour toi c’est le seul désordre
Tu vas te libérer Paris
Paris tremblant comme une étoile
Notre espoir survivant
Tu vas te libérer de la fatigue et de la boue
Frères ayons du courage
Nous qui ne sommes pas casqués
Ni bottés ni gantés ni bien élevés
Un rayon s’allume en nos veines
Notre lumière nous revient
Les meilleurs d’entre nous sont morts pour nous
Et voici que leur sang retrouve notre coeur
Et c’est de nouveau le matin un matin de Paris
La pointe de la délivrance
L’espace du printemps naissant
La force idiote a le dessous
Ces esclaves nos ennemis
S’ils ont compris
S’ils sont capables de comprendre
Vont se lever.
mardi 3 novembre 2015
samedi 24 octobre 2015
dimanche 18 octobre 2015
Le résultat de la première mission de l'année
Voici les productions autour du roman de Jean Molla, Felicidad.
Un bon début...
Pour les 3°2 :
Pour les 3°6 :
jeudi 15 octobre 2015
Trouver des images libres de droit
Non, Internet n'est pas un grand libre-service où l'on se sert à volonté et où l'on part sans payer ! En revanche, il est possible de trouver des images libres de droit et utilisables dans vos missions, notamment (je m'adresse ici aux élèves).
Ce site les a recensés en janvier 2015 : clic.
Ce site les a recensés en janvier 2015 : clic.
jeudi 1 octobre 2015
lundi 21 septembre 2015
Revue de presse
Article du Café pédagogique : Patricia Bonnard : Ecrire un roman collectif au collège
Françoise Guérin raconte l'histoire de son point de vue : Préface à un travail de fourmis géantes
Françoise Guérin raconte l'histoire de son point de vue : Préface à un travail de fourmis géantes
mercredi 16 septembre 2015
R. Gary, La Promesse de l'aube
Répondez directement dans le formulaire en faisant glisser votre souris :
Vous trouverez le texte dans le dossier 3°.
mercredi 9 septembre 2015
D. Pennac, La fée carabine
mardi 8 septembre 2015
Réviser les notions de début d'année
Voici des liens qui vous renverront vers de petites vidéos reprenant des notions (re)vues en classe :
Langue
Grammaire
Nature et fonction :
Les classes grammaticales :
Les groupes de mots :
Le groupe nominal et ses expansions :
Orthographe
Le genre et le nombre :
Les accords complexes sujet-verbe :
Conjugaison
Les principes de conjugaison :
lundi 7 septembre 2015
Trouver un livre qui convienne à votre enfant
Nathan propose un site, Le Petit Fernand, qui vous va aider à trouver les livres qui lui conviennent :
C'est ici.
C'est ici.
samedi 5 septembre 2015
jeudi 3 septembre 2015
Informations sur l'année de 4°
Rappel des informations données lors de la rencontre du jeudi 24/09/2015 :
Powerpoint de présentation de l'année de 4°
Powerpoint de présentation de l'année de 4°
Informations sur l'année de 3°2
Rappel des informations données lors de la rencontre du lundi 28/09/2015
L'épreuve de Français au brevet des collèges :
En route vers le DNB :
L'épreuve de Français au brevet des collèges :
En route vers le DNB :
Informations sur l'année de 3°6
Rappel des informations données lors de la rencontre du lundi 28/09/2015 :
L'épreuve de Français au brevet des collèges :
En route vers le DNB :
L'épreuve de Français au brevet des collèges :
En route vers le DNB :
mercredi 2 septembre 2015
HDA - Van Gogh, Les mangeurs de pommes de terre
Vincent van Gogh (1853 - 1890), « Les Mangeurs de pommes de terre », Nuenen, Avril - Mai 1885, huile sur toile, 82 cm x 114 cm, Van Gogh Museum, Amsterdam
Quel rapport pouvez-vous établir entre le tableau de Van Gogh et le début de "Aux champs", de G. de Maupassant ?
lundi 24 août 2015
Préparons-nous à la rentrée...
Un vrai bonheur que ce texte de Voltaire, redécouvert au hasard d'une balade en librairie...
De l'horrible danger de la lecture
Nous Joussouf-Chéribi, par la grâce de Dieu mouphti du Saint-Empire ottoman, lumière des lumières, élu entre les élus, à tous les fidèles qui ces présentes verront, sottise et bénédiction.
Comme ainsi soit que Saïd-Effendi, ci-devant ambassadeur de la Sublime-Porte vers un petit État nommé Frankrom, situé entre l’Espagne et l’Italie, a rapporté parmi nous le pernicieux usage de l’imprimerie, ayant consulté sur cette nouveauté nos vénérables frères les cadis et imans de la ville impériale de Stamboul, et surtout les fakirs connus par leur zèle contre l’esprit, il a semblé bon à Mahomet et à nous de condamner, proscrire, anathématiser ladite infernale invention de l’imprimerie, pour les causes ci-dessous énoncées.
1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l’ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés.
2° Il est à craindre que, parmi les livres apportés d’Occident, il ne s’en trouve quelques-uns sur l’agriculture et sur les moyens de perfectionner les arts mécaniques, lesquels ouvrages pourraient à la longue, ce qu’à Dieu ne plaise, réveiller le génie de nos cultivateurs et de nos manufacturiers, exciter leur industrie, augmenter leurs richesses, et leur inspirer un jour quelque élévation d’âme, quelque amour du bien public, sentiments absolument opposés à la saine doctrine.
3° Il arriverait à la fin que nous aurions des livres d’histoire dégagés du merveilleux qui entretient la nation dans une heureuse stupidité. On aurait dans ces livres l’imprudence de rendre justice aux bonnes et aux mauvaises actions, et de recommander l’équité et l’amour de la patrie, ce qui est visiblement contraire aux droits de notre place.
4° Il se pourrait, dans la suite des temps, que de misérables philosophes, sous le prétexte spécieux, mais punissable, d’éclairer les hommes et de les rendre meilleurs, viendraient nous enseigner des vertus dangereuses dont le peuple ne doit jamais avoir de connaissance.
5° Ils pourraient, en augmentant le respect qu’ils ont pour Dieu, et en imprimant scandaleusement qu’il remplit tout de sa présence, diminuer le nombre des pèlerins de la Mecque, au grand détriment du salut des âmes.
6° Il arriverait sans doute qu’à force de lire les auteurs occidentaux qui ont traité des maladies contagieuses, et de la manière de les prévenir, nous serions assez malheureux pour nous garantir de la peste, ce qui serait un attentat énorme contre les ordres de la Providence.
A ces causes et autres, pour l’édification des fidèles et pour le bien de leurs âmes, nous leur défendons de jamais lire aucun livre, sous peine de damnation éternelle. Et, de peur que la tentation diabolique ne leur prenne de s’instruire, nous défendons aux pères et aux mères d’enseigner à lire à leurs enfants. Et, pour prévenir toute contravention à notre ordonnance, nous leur défendons expressément de penser, sous les mêmes peines ; enjoignons à tous les vrais croyants de dénoncer à notre officialité quiconque aurait prononcé quatre phrases liées ensemble, desquelles on pourrait inférer un sens clair et net. Ordonnons que dans toutes les conversations on ait à se servir de termes qui ne signifient rien, selon l’ancien usage de la Sublime-Porte.
Et pour empêcher qu’il n’entre quelque pensée en contrebande dans la sacrée ville impériale, commettons spécialement le premier médecin de Sa Hautesse, né dans un marais de l’Occident septentrional ; lequel médecin, ayant déjà tué quatre personnes augustes de la famille ottomane, est intéressé plus que personne à prévenir toute introduction de connaissances dans le pays ; lui donnons pouvoir, par ces présentes, de faire saisir toute idée qui se présenterait par écrit ou de bouche aux portes de la ville, et nous amener ladite idée pieds et poings liés, pour lui être infligé par nous tel châtiment qu’il nous plaira.
Comme ainsi soit que Saïd-Effendi, ci-devant ambassadeur de la Sublime-Porte vers un petit État nommé Frankrom, situé entre l’Espagne et l’Italie, a rapporté parmi nous le pernicieux usage de l’imprimerie, ayant consulté sur cette nouveauté nos vénérables frères les cadis et imans de la ville impériale de Stamboul, et surtout les fakirs connus par leur zèle contre l’esprit, il a semblé bon à Mahomet et à nous de condamner, proscrire, anathématiser ladite infernale invention de l’imprimerie, pour les causes ci-dessous énoncées.
1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l’ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés.
2° Il est à craindre que, parmi les livres apportés d’Occident, il ne s’en trouve quelques-uns sur l’agriculture et sur les moyens de perfectionner les arts mécaniques, lesquels ouvrages pourraient à la longue, ce qu’à Dieu ne plaise, réveiller le génie de nos cultivateurs et de nos manufacturiers, exciter leur industrie, augmenter leurs richesses, et leur inspirer un jour quelque élévation d’âme, quelque amour du bien public, sentiments absolument opposés à la saine doctrine.
3° Il arriverait à la fin que nous aurions des livres d’histoire dégagés du merveilleux qui entretient la nation dans une heureuse stupidité. On aurait dans ces livres l’imprudence de rendre justice aux bonnes et aux mauvaises actions, et de recommander l’équité et l’amour de la patrie, ce qui est visiblement contraire aux droits de notre place.
4° Il se pourrait, dans la suite des temps, que de misérables philosophes, sous le prétexte spécieux, mais punissable, d’éclairer les hommes et de les rendre meilleurs, viendraient nous enseigner des vertus dangereuses dont le peuple ne doit jamais avoir de connaissance.
5° Ils pourraient, en augmentant le respect qu’ils ont pour Dieu, et en imprimant scandaleusement qu’il remplit tout de sa présence, diminuer le nombre des pèlerins de la Mecque, au grand détriment du salut des âmes.
6° Il arriverait sans doute qu’à force de lire les auteurs occidentaux qui ont traité des maladies contagieuses, et de la manière de les prévenir, nous serions assez malheureux pour nous garantir de la peste, ce qui serait un attentat énorme contre les ordres de la Providence.
A ces causes et autres, pour l’édification des fidèles et pour le bien de leurs âmes, nous leur défendons de jamais lire aucun livre, sous peine de damnation éternelle. Et, de peur que la tentation diabolique ne leur prenne de s’instruire, nous défendons aux pères et aux mères d’enseigner à lire à leurs enfants. Et, pour prévenir toute contravention à notre ordonnance, nous leur défendons expressément de penser, sous les mêmes peines ; enjoignons à tous les vrais croyants de dénoncer à notre officialité quiconque aurait prononcé quatre phrases liées ensemble, desquelles on pourrait inférer un sens clair et net. Ordonnons que dans toutes les conversations on ait à se servir de termes qui ne signifient rien, selon l’ancien usage de la Sublime-Porte.
Et pour empêcher qu’il n’entre quelque pensée en contrebande dans la sacrée ville impériale, commettons spécialement le premier médecin de Sa Hautesse, né dans un marais de l’Occident septentrional ; lequel médecin, ayant déjà tué quatre personnes augustes de la famille ottomane, est intéressé plus que personne à prévenir toute introduction de connaissances dans le pays ; lui donnons pouvoir, par ces présentes, de faire saisir toute idée qui se présenterait par écrit ou de bouche aux portes de la ville, et nous amener ladite idée pieds et poings liés, pour lui être infligé par nous tel châtiment qu’il nous plaira.
Donné dans notre palais de la stupidité, le 7 de la lune de Muharem, l’an 1143 de l’hégire.
jeudi 25 juin 2015
lundi 22 juin 2015
mardi 2 juin 2015
Le "polar de l'été" selon le Café...
Il est là, prêt à commander si vous souhaitez sa version papier :
Découvrez le premier chapitre : Le début du roman
Téléchargez le bon de commande :Bon de commande
Revue de presse : Quand des collégiens écrivent le polar de l'été !
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Revue de presse : Quand des collégiens écrivent le polar de l'été !
vendredi 29 mai 2015
vendredi 22 mai 2015
Les bandes annonces du roman collaboratif arrivent
Découvrez le roman écrit dans le cadre de la classe PAC : Cadavre exquis à la Confluence
Et découvrez le premier chapitre :
mercredi 20 mai 2015
Quand des profs parodient Norman...
Voici, selon eux, le top 5 des fautes d'expressions chez les lycéens :
mardi 5 mai 2015
Présenter un artiste engagé
La nouvelle mission, dans le cadre de notre séquence "Résister, c'est créer" :
Le résultat sera à retrouver sur le padlet L'engagement.
lundi 23 mars 2015
Raconter les Misérables en dix minutes ?
Mais oui, je ne vous propose rien de moins que vous raconter ce grand (gros ?) roman de Victor Hugo en une dizaine de minutes (onze très exactement...) :
dimanche 15 mars 2015
Une carte mentale sur l'accord des participes passés
Voici, établie par les élèves et - à peine - retouchée, une carte mentale pour récapituler l'accord du participe passé :
samedi 7 mars 2015
L'accord du participe passé - règles de base
Une capsule pour savoir comment accorder correctement le participe passé, dans la plupart des cas :
vendredi 6 mars 2015
vendredi 27 février 2015
Mission 3 : Un reportage sur un monstre
Pour rappel, la mission était :
Et les résultats furent, encore une fois, excellents pour la plupart :
Précisons qu'une fois encore, les élèves étaient en complète autonomie (mais sous la surveillance du professeur !) pour réaliser ces travaux (fautes incluses...) et ont disposé de 5-6 heures en classe.
Et les résultats furent, encore une fois, excellents pour la plupart :
Précisons qu'une fois encore, les élèves étaient en complète autonomie (mais sous la surveillance du professeur !) pour réaliser ces travaux (fautes incluses...) et ont disposé de 5-6 heures en classe.
dimanche 8 février 2015
Le voyage de Tomek : découvrir une oeuvre intégrale à travers ses lieux
Quoique peu encline à faire lire toujours les mêmes livres, j'avoue avoir un gros gros faible pour le roman de Jean-Claude MOURLEVAT, La Rivière à l'envers. Et rares sont les élèves qui me disent l'avoir détesté : généralement, c'est une valeur sûre !
J'exploite toujours cette lecture dans le cadre de ma ou mes séquences sur le conte et, cette fois-ci, elle fut l'occasion d'une séance d'écriture puis d'oralisation.
Les élèves ont eu à reconstituer le plan du roman à travers ses lieux, puis produire en groupe un texte que j'ai ramassé et évalué une première fois, avant de le rendre aux élèves qui ont corrigé ce brouillon individuellement avant de le mettre en forme et de me rendre cette rédaction. Ils ont ensuite illustré leur texte puis se sont répartis les les paragraphes à lire à haute voix. Je les ai enregistrés puis j'ai monté ensemble voix et dessin pour les intégrer à un Prezi :
Support : le roman de Jean-Claude MOURLEVAT, La Rivière à l’envers - tome 1 : Tomek
Etape 1 : après lecture préalable du roman par les élèves, recensement des différents lieux du roman et établissement d’une carte mentale collective (voir document 1) avec les lieux, les personnages présents, les principaux événements et les numéros de chapitre
Etape 2 : écriture par groupe (2 et 3) autour d'un des 10 lieux : description, événements s'y déroulant, rôle dans l’histoire : Les consignes et la grille d'évaluation
Le texte est rendu au professeur qui le corrige et le redonne aux élèves avec une première note, sur 10.
Etape 3 : correction en groupe du texte et mise en page individuelle, avec illustration ; la rédaction est ensuite rendue au professeur et à nouveau évaluée (sur 6) en fonction des critères de la grille (voir document 2)
Etape 4 : mise en voix du texte par le groupe qui se répartit la parole ; enregistrement des lectures sur MP3 ; cette lecture sera évaluée elle aussi sur 4. La note finale de cette rédaction est donc sur 20, intégrant écrit et oral, travail sur brouillon
Etape 5 : le professeur réunit toutes les productions : les voix d’élève et leurs dessins, les associe et les intègre à un Prezi intitulé « Le Voyage de Tomek ».
Et, cerise sur le gâteau, commentaire de Jean-Claude Mourlevat lui même : " je vous félicite pour ce beau travail à partir de La rivière à l'envers. Oui, c'est avant tout un grand voyage et l'idée de le considérer "à travers ses lieux" est excellente. Je vous souhaite d'y prendre beaucoup de plaisir avec vos élèves."
J'exploite toujours cette lecture dans le cadre de ma ou mes séquences sur le conte et, cette fois-ci, elle fut l'occasion d'une séance d'écriture puis d'oralisation.
Les élèves ont eu à reconstituer le plan du roman à travers ses lieux, puis produire en groupe un texte que j'ai ramassé et évalué une première fois, avant de le rendre aux élèves qui ont corrigé ce brouillon individuellement avant de le mettre en forme et de me rendre cette rédaction. Ils ont ensuite illustré leur texte puis se sont répartis les les paragraphes à lire à haute voix. Je les ai enregistrés puis j'ai monté ensemble voix et dessin pour les intégrer à un Prezi :
DEROULEMENT DE LA SEANCE
Support : le roman de Jean-Claude MOURLEVAT, La Rivière à l’envers - tome 1 : Tomek
Etape 1 : après lecture préalable du roman par les élèves, recensement des différents lieux du roman et établissement d’une carte mentale collective (voir document 1) avec les lieux, les personnages présents, les principaux événements et les numéros de chapitre
Etape 2 : écriture par groupe (2 et 3) autour d'un des 10 lieux : description, événements s'y déroulant, rôle dans l’histoire : Les consignes et la grille d'évaluation
Le texte est rendu au professeur qui le corrige et le redonne aux élèves avec une première note, sur 10.
Etape 3 : correction en groupe du texte et mise en page individuelle, avec illustration ; la rédaction est ensuite rendue au professeur et à nouveau évaluée (sur 6) en fonction des critères de la grille (voir document 2)
Etape 4 : mise en voix du texte par le groupe qui se répartit la parole ; enregistrement des lectures sur MP3 ; cette lecture sera évaluée elle aussi sur 4. La note finale de cette rédaction est donc sur 20, intégrant écrit et oral, travail sur brouillon
Etape 5 : le professeur réunit toutes les productions : les voix d’élève et leurs dessins, les associe et les intègre à un Prezi intitulé « Le Voyage de Tomek ».
Et, cerise sur le gâteau, commentaire de Jean-Claude Mourlevat lui même : " je vous félicite pour ce beau travail à partir de La rivière à l'envers. Oui, c'est avant tout un grand voyage et l'idée de le considérer "à travers ses lieux" est excellente. Je vous souhaite d'y prendre beaucoup de plaisir avec vos élèves."
lundi 12 janvier 2015
Les registres du comique
Faire le point sur les notions d'humour, parodie, ironie, satire et caricature...
dimanche 4 janvier 2015
Le retour de l'ardoise... numérique !
Je suis sûre que vous avez tous en tête des souvenirs de primaire : le maître ou la maîtresse qui posait une question ou soumettait une opération, et il fallait le plus vite possible inscrire sa réponse sur l'ardoise et la lever bien haut.
Maintenant que le numérique est entré dans les classes (et que j'ai une borne WiFi...), j'utilise Plickers pour faire la même chose.
C'est très simple : avec votre smartphone (que celui ci soit sous iOs ou Android - bien utile si vous n'avez pas de WiFi) ou votre tablette, vous allez créer un compte sur le site et ajouter vos classes. Plickers va attribuer un numéro de carte à chacun des élèves, cartes imprimables en format PDF sur le site. Initialement, j'avais choisi de plastifier les cartes que je distribuais à chaque cours, mais les élèves m'ont suggéré de leur en faire une qu'ils garderaient dans leur classeur et sortiraient si besoin. J'ai donc conservé mon jeu plastifié pour les étourdis qui n'auraient pas leur carte...
Ces cartes sont au format A4 et permettent aux élèves de voter et de répondre aux questions posées. Sur chaque carte, figure un code visuel unique qui va être détecté par l’appli et l’appareil photo de l’enseignant. L’enseignant pose une question préparée à l’avance et les élèves répondent en levant leur carte personnelle devant eux. Une photo pour collecter les réponses et le tour est joué. J'ai cette année quatre classes, de 23, 29, 30 et 31 élèves, et je peux vous assurer que le scan se fait très rapidement. La question étant projetée au tableau, j'affiche également le nom des votants, ce qui permet ensuite à ceux qui ont été enregistrés de baisser le bras. Ensuite, nous affichons le résultat :
Puis la bonne réponse :
Outre l'aspect ludique de la chose, qu'est-ce que cela permet ?
Tout d'abord de savoir qui a compris (car les résultats s'affichent en direct sur votre appareil et ces résultats sont enregistrés, donc vous en gardez une trace) ; ensuite de revenir sur les difficultés qui ont surgi (pourquoi cette mauvaise réponse pour 7 élèves, par exemple) ; enfin de motiver les élèves à revenir sur ce qui a été vu durant le cours précédent puisqu'on "ouvre" le cours suivant dessus.
Loin de moi l'idée de suppléer à de traditionnels contrôles, mais il n'empêche que cette manière "éclair" de tester des connaissances l'air de rien, ça me plaît bien ! Et eux aussi...
Maintenant que le numérique est entré dans les classes (et que j'ai une borne WiFi...), j'utilise Plickers pour faire la même chose.
C'est très simple : avec votre smartphone (que celui ci soit sous iOs ou Android - bien utile si vous n'avez pas de WiFi) ou votre tablette, vous allez créer un compte sur le site et ajouter vos classes. Plickers va attribuer un numéro de carte à chacun des élèves, cartes imprimables en format PDF sur le site. Initialement, j'avais choisi de plastifier les cartes que je distribuais à chaque cours, mais les élèves m'ont suggéré de leur en faire une qu'ils garderaient dans leur classeur et sortiraient si besoin. J'ai donc conservé mon jeu plastifié pour les étourdis qui n'auraient pas leur carte...
Ces cartes sont au format A4 et permettent aux élèves de voter et de répondre aux questions posées. Sur chaque carte, figure un code visuel unique qui va être détecté par l’appli et l’appareil photo de l’enseignant. L’enseignant pose une question préparée à l’avance et les élèves répondent en levant leur carte personnelle devant eux. Une photo pour collecter les réponses et le tour est joué. J'ai cette année quatre classes, de 23, 29, 30 et 31 élèves, et je peux vous assurer que le scan se fait très rapidement. La question étant projetée au tableau, j'affiche également le nom des votants, ce qui permet ensuite à ceux qui ont été enregistrés de baisser le bras. Ensuite, nous affichons le résultat :
Puis la bonne réponse :
Outre l'aspect ludique de la chose, qu'est-ce que cela permet ?
Tout d'abord de savoir qui a compris (car les résultats s'affichent en direct sur votre appareil et ces résultats sont enregistrés, donc vous en gardez une trace) ; ensuite de revenir sur les difficultés qui ont surgi (pourquoi cette mauvaise réponse pour 7 élèves, par exemple) ; enfin de motiver les élèves à revenir sur ce qui a été vu durant le cours précédent puisqu'on "ouvre" le cours suivant dessus.
Loin de moi l'idée de suppléer à de traditionnels contrôles, mais il n'empêche que cette manière "éclair" de tester des connaissances l'air de rien, ça me plaît bien ! Et eux aussi...
samedi 3 janvier 2015
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